L'ETOILE ET SON HISTOIRE par Ghislain LANCEL
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300 cartes postales de L'Etoile

 

Format carte-postale Agrandissement

Présentation par rues et thèmes. N° de départ (entre 1 et 386) :
[Itinéraire proposé : 2_Rue du Pont ; 30_Rue d'Abbeville ; 44_Rue de Domart ; 50_Rue d'Amiens (8 Mai) ; 84_Rue d'Amiens (J. Verne) ; 91_Rues voisines N et S ; 97_Rue des Moulins-Bleus ; 118_Usine des Moulins-Bleus  et bord de Somme ; 134_Pont ; 167_Château ; 175_Panoramas ; 224_Eglise et alentours ; 265_Moreaucourt ; 276_Etangs ; 290_Divers (CP multiples, Photos de groupes, etc.) ; 301_Versos et correspondances]

Présentation chronologique, par éditeurs. N° de départ (entre 1 et 386) :
[Par ordre alphabétique : 79_CANDEILLE ; 81_CARON (L., Amiens) ; 280_CIM (Macon) ; 148_DELAHAYE ; 1_DEVILLERS ; 117_DIOT-TATTEGRAIN ; 169_DOUCHET (Cl. et Flandre-Durand) ; 31_DUMESNIL-MARGUIN (Vincennes) ; 157_FLANDRE-DURAND (Voir aussi Douchet) ; 25_fleur (Logo d'une) ; 260_LAPIE (St-Maur) ; 113_LECLERCQ (Vve) ; 5_LHEUREUX (Paul, Longpré-LCS) ; 249_MAGE (Paris Xe) ; 40_MONTAGNE (Montagne à L'Etoile, Montagne-Mianney, S. Petit à Longpré et L. Caron à Amiens) ; NEURDEIN (voir LHEUREUX) ; 181_PECQUET (M. ou Mme, L'Etoile) ; PETIT (voir Montagne) ; 219_ PHALEMPIN (L'Etoile, et Cl. Flandre de St-Ouen) ; 199_REANT (G., Paris Xe) ; 208_TERRIER (A., Mers-les-Bains) ; 4_Yvert et Tellier ; 118_Divers ("Artistic", etc.)]

Recherche dans l'archivage (nombre du code, entre 1 et 386) :

Généralités

Les cartes postales sont apparues en France le 15/01/1873, suite à la loi du 20/12/1872, mais elles sont très rares avant le début du XXe siècle. Dans les premiers temps on ne pouvait écrire que du côté vue ! Le verso, tel qu'on le désigne aujourd'hui, était alors exclusivement réservé à l'adresse. Ce n'est qu'à partir de 1904 que le verso comportera deux parties, une plage pour la correspondance (à gauche) en plus de celle pour l'adresse ! Les cartes de début de siècle comportent deux cachets, l'un de départ et l'autre d'arrivée ! Les cartes postales sont dites "anciennes" (CPA) jusqu'en 1920, "semi-modernes" jusqu'en 1975, et "modernes" pour les cartes actuelles. Durant la guerre 1914-18 les cartes étaient moins épaisses (2 couches seulement), souvent avec un carton vert au verso. Celles de l'époque de la Seconde guerre sont très rares. Les cartes grand format apparaissent vers 1950.

La tarification n'est pas un procédé aisé pour dater une carte dont l'année est peu lisible. Le tarif à 5 centimes fut longtemps en vigueur, mais pour moins de 5 mots seulement ! Et la recherche d'une datation doit aussi tenir compte du fait que certaines vieilles cartes furent plusieurs fois rééditées, ou encore expédiées bien après leur impression ! En fait, seul un verso ne comprenant qu'une partie adresse est une preuve que le cliché fut réalisé avant 1904.

Les cartes-photos ont eu leur vogue. Ces photographies de famille ou de scènes de rues imprimées en cartes postales n'ont été regroupées avec les cartes postales que lorsqu'elles présentent des personnages en action dans le village. Celles représentant des "Personnages posant pour la photo" se retrouveront dans un groupe séparé.

Ordre de présentation

Les cartes postales de L'Etoile sont consultables suivant plusieurs choix. Celui par rues et thèmes est celui qui simule un promeneur visitant L'Etoile en partant du pont de L'Etoile (Rue du Dr Richard, sur la D 216), suivant le sens des aiguilles d'une montre et faisant demi-tour au bout de la rue (sauf pour la rue d'Amiens, parcourue en deux tronçons). Les écoles sont intégrées aux rues. Les thèmes sont ceux de l'usine des Moulins-Bleus et des bords de la Somme, du pont, du château, de l'église et de ses environs, de Moreaucourt et des étangs. Il n'est donc pas exclu, pour ce choix, que parfois un siècle sépare deux cartes consécutives, mais avec l'avantage que les prises de vue sont similaires et comparatives d'un même lieu, autrement dit qu'elles proposent une contribution à l'étude de l'urbanisme ! On trouvera enfin quelques versos avec une correspondance (réussite au Certificat d'étude, crainte de dévaluation, fêtes locales) et des versos de cartes n'ayant pas voyagé (neuves) présentés pour les diverses mentions imprimées (adresse seule, lieu et éditeur au verso, mention Carte postale sur une carte-photo, etc.)

L'on n'a pas retenu les distinctions entre réédition, réimpression ou retirage, tous regroupés sous le vocable de réédition. Par contre sont signalées les variantes dans le libellé ou la position du texte imprimé. De nombreuses cartes de L'Etoile sont connues avec 3 variantes, une première édition (dos blanc) par L. Caron, vers 1906, une réédition (dos vert) quelques années plus tard et une troisième dite des Editions Montagne.

 

Le choix par éditeurs est classé par ordre chronologique (approximatif) des éditeurs. Il sera utile pour observer les transformations du village au cours du temps, en particulier grâce aux séries numérotées. Les collectionneurs qui recherchent un éditeur particulier se reporteront à la liste alphabétique portée dans le formulaire.

La maison Caron, à Amiens, fut longtemps associée à la photographie. Elle était encore présente récemment pour son commerce de matériel photographique. Quelques publicités mentionnent par exemple Léon Caron, fils, en 1910, Rue des Trois-Cailloux à Amiens, et Caron, même adresse en 1980.

L'éditeur Altidor Montagne (décédé en 1916) habitait un café à L'Etoile. Son épouse, Marie Miannay, semble avoir poursuivi l'édition de cartes postales. Leur maison, rue d'Amiens (actuelle rue du 8 Mai), est présentée avec certainement toute sa famille devant la porte, du moins un très grand nombre de personnes du voisinage ! [CP_0125].

Mr Albert Phalempin était à l'origine un chef de chantier et fut chargé de la reconstruction du pont de L'Etoile inauguré en 1949. Ayant épousé Léone Duflos (coiffeuse), il s'installa sur place et ouvrit une épicerie. Il édita alors quelques cartes postales, sans oublier le pont ! [CP_170].

Mme Pecquet, édition Mme Pecquet - Journaux, tenait le magasin de presse situé non loin du Colvert. Elle est la mère de "Marius", époux de Colette Magnier, héritière du château.

 

Le choix Archivage, permet de visualiser une carte connue par son numéro d'archivage (L'Etoile CP_N° ####), par exemple pour observer le verso ou une variante.

Conseils de consultation

Ces cartes postales sont proposées avec un agrandissement de qualité (ou aux dimensions proches du format réel, avec un double clic pour obtenir également l'agrandissement). En contrepartie de cette qualité, le temps d'apparition est assez long : il est donc souhaitable de disposer de l'ADSL ! Pour la première consultation, il est néanmoins préférable de choisir une période creuse (le matin) et d'utiliser prioritairement la flèche droite (car un préchargement de la carte suivante s'effectue alors pendant la visualisation). Par contre, lors d'autres consultations, si le cache de l'ordinateur a conservé les cartes en mémoire, alors la venue de l'image est théoriquement beaucoup plus rapide... Pour les déplacements, on pourra utiliser au choix les flèches de l'écran ou celles du clavier.

Remerciements, continuation de la collection et identifications

On aurait presque pu dénommer « Collection Jacky Hérouart » cette série de reproductions de cartes postales de L'Etoile, tant la collection personnelle de M. Hérouart est importante ! Mais le web permet encore mieux, en rassemblant les cartes rares de tous les petits collectionneurs, ceux qui n’ont que quelques cartes et qui ne s'en séparent qu’avec prudence, cartes postales presque amoureusement cachées au fond d’un tiroir dans un vieux papier, dormant au grenier, punaisées au mur ou parfois agrandies et encadrées en place d'honneur au salon. Ainsi, nous disposons maintenant d’une base très riche – mais pas encore complète – de cartes du village. La collection compte à ce jour 386 reproductions, en incluant les versos. Nous devons un grand merci à Monsieur Hérouart, collectionneur depuis 1978, qui a non seulement accepté d'ouvrir la totalité de ses albums, mais qui de plus a proposé de diffuser ses très rares cartes-photos (bien naturellement en reproduction interdite), des photographies – anonymes – tirées sur carton avec dos imprimé en vraie carte postale. Toujours disponible, l’ancien maire du village s'est aussi appliqué à situer précisément chacune des cartes, et surtout à la commenter ou à l'agrémenter de témoignages et de souvenirs déjà oubliés des plus jeunes, ajoutant parfois même quelques anecdotes inédites... Merci également à tous ceux qui m’avaient permis de compléter initialement une petite collection d’archives et de rassembler jusqu’à près de 80 cartes, je veux citer Pierre et Jacqueline Chevalier, Danièle Lejeune, Fabien Nicaud, Christian Dupassage et M. Collier, ainsi que les Archives Départementales de la Somme, la Médiathèque d'Amiens Métropole et les sites d'enchères du web, d'où proviennent quelques clichés.

Depuis la première parution de cette page, la liste des contributeurs n'a cessé de croître : Bruno Cailly, Gilles-Jean Carles, Michèle Carpentier-Leroy, Charline Chamu-Pecquet, Michel Debris, Dufour-Desmarest, Jackie Jouanjean, Jacky Lafosse, Paul Pecquet, Régine Pecquet, Claudinette Turpin, Annie Wallet-Beaufils, Marius Pecquet et Arlette Cailly-Gente (dont l'importante collection inclut celle de Marceau Cailly). Merci à tous, et à toutes !

 

La série des carte est-elle complète ? Non ! Il est certain qu'il manque plusieurs cartes postales de L'Etoile, comme celle de L'Ecce homo (dont le dessin mentionne textuellement qu'il fut réalisé d'après une carte postale !) Si vous avez une carte inédite, ou un complément d'information, n'hésitez donc pas à compléter cette collection !

Dernière mise à jour : 19 juillet 2010.

 

 
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