L'ETOILE ET SON HISTOIRE par Ghislain LANCEL
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Marchand de journaux à L'Etoile

N'allez pas croire que dans les années 30 le marchand de journaux avait un magasin, une large vitrine et une enseigne lumineuse ! Non, les quelques revues près de la fenêtre n'étaient visibles que lorsque les volets étaient ouverts... Et d'ailleurs, personne ne regardait ce qui était exposé derrière les carreaux de la fenêtre, on entrait d'abord pour dire bonjour, ou par habitude !

Photo de la famille Pecquet, marchands de journaux, posant devant leur habitation, 1933.

Contre le bâti de porte : non identifié ;
Femme au tablier blanc : non identifiée ;
Femme ayant un bras dans le dos : Jeanne Péronne, épouse Charles Pecquet (assis), marchande de journaux ;
Femme avec blouse à carreaux : Simone Hérouart, épouse René Cailly (ci-après), voisine d’en face ;
Homme à casquette : Cailly René, né à Bouchon (voir ci-dessus) ;
Enfant contre le mur : Charles Pecquet (1er fils) ;
Fillette : Sonia Cailly (3 ans, née en décembre 1929) fille de René et Simone (ci-dessus) ;
Homme assis sur une marche : Charles Pecquet, marchand de journaux ;
Enfant aux bras croisés, jambes encadrant une poubelle : Marius Pecquet (2eme fils) ;
Enfant appuyé sur le landau : Claude Pecquet (3eme fils).

La famille de Charles Pecquet fut longtemps bien connue à L'Etoile comme marchands de journaux. Le recensement de 1931 témoigne que Charles Pecquet (né à Long en 1896) était patron marchand de journaux aux Moulins-Bleus (N° 087). L'on sait qu'il vendait aussi des articles de pêche. Mais au préalable il avait été démonteur, puis tisseur chez St-Frères, comme son père (Charles, lui aussi). Charles, notre vendeur de journaux, demeurait alors encore dans cette cité ouvrière, en compagnie de Jeanne Péronne, son épouse née à Condé-Folie, et de leurs trois enfants, Charles, Marius et Claude.

Peu après ils déménagèrent pour venir habiter au N° 101 de l'actuelle rue du 8 Mai, à côté du "chalet Lancel" (encore existant, en retrait de la route), côté ancienne auberge du Colvert. La vente des journaux reprit donc rue d'Amiens, ainsi que celle des articles de pêche, commerces auxquels s'adjoindra, plus tard, une petite épicerie. Dès 1935, et jusqu'en 1948, des cartes postales seront aussi éditées, au nom de Pecquet, dont une belle série numérotée "Edition Madame Pecquet - Journaux" (quelques numéros manquent encore et sont recherchés...)

Au décès de leur père en 1948 les deux frères Charles et Claude prirent la succession de leur père, Marius ayant déjà quitté le domicile familial pour se marier avec Colette Magnier et habiter le château. C'est alors que Claude, tous les matins, allait distribuer le Courrier Picard dans la commune tandis que Charles restait au magasin. Mais on ne peut pas dire que les deux frères s'épanouissaient dans cette activité... Charles était un joueur de carte exceptionnel, notamment de bridge, et Claude était attiré par les sports. L’un et l’autre envisageaient d'ailleurs une prochaine carrière professionnelle. C’est Josette Vasseur, une cousine, qui reprit le commerce quelques temps puis le vendit.

 

Photo J. Hérouart. Réalisé avec la participation de J. Hérouart, Josette Cailly, née Vasseur, Josué Vasseur, Liliane Vasseur, Charline Pecquet et Ghislain Lancel.

Dernière mise à jour de cette page, le 22 septembre 2006.

 

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