L'ETOILE ET SON HISTOIRE par Ghislain LANCEL |
L’année 1961 avait offert aux jeunes (âgés de 12 et 14 ans) une rencontre de football inter-scolaire, sur le stade de Picquigny, entre des élèves de l’école des Moulins Bleus et ceux de Flixecourt. Ce tournoi était organisé dans le cadre de l’U.S.E.P, Union Sportive de l’Enseignement du Premier degré, créée en 1949. L’USEP est une structure habilitée par le Ministère de l’Education Nationale pour agir dans et autour de l’école, notamment par la pratique sportive. L’école des Moulins Bleus était déjà adhérente en 1956.
De gauche à droite. Les adultes présents sur la photo sont Hubert VARLET, directeur d’école à Picquigny, René CAPEL, instituteur à Flixecourt (puis professeur d’EPS en 1963), Jules DELECOLLE, directeur d’école à Flixecourt, et Eugène LECLERCQ, maire et médecin de Flixecourt. Absent de la photo : Fernand LEBLANC, directeur d’école des Moulins Bleus.
Equipe des MOULINS BLEUS (Debout) : 1) Daniel DAUSSY ; 2) Gérard ROUSSEL ; 3) Bernard DAUSSY ; 4) Inconnu ; 5) Serge DELARRE ; 6) Daniel NICAUD ; 7) Michel HEROUART ; 8) Serge PAJON ; 9) Maurice BONNARD ; 10) Bernard BEAUDOIN ; 11) Dany GALLOT (de la Cité des 21 et non des Moulins-Bleus !)
Equipe de FLIXECOURT (Accroupis) : 1) Serge DUBUFFET ; 2) Ghislain ISEBAERT ; 3) Bernard ROUCOUX ; 4) Jean Pierre LELEU ; 5) Gérard DUPONTREUE ; 6) Léon GAMBIER ; 7) Alain POSTEL ; 8) Bernard VAST ; 9) Daniel MOREAU ; 10) Jacques BIENAIME ; 11) Christian VERSELIPPE.
La coupe est bien visible, sur le ballon, mais… personne ne se sait plus qui l’avait remportée ! Et pourtant se souvient encore l’un des joueurs "Nous étions pourtant plus motivés avec un ballon dans les pieds qu’avec un bâton de craie dans la main devant le tableau" !
Ce tournoi USEP existait déjà en 1956. Cette année là, L’Etoile avait perdu la finale contre Flixecourt. La rencontre s’était déroulée sur le stade du SC Abbevillois (à Abbeville). Les enfants de 12 ans de L’Etoile n’avaient jamais vu un stade aussi grand ! Quand on était arrière, impossible de passer la balle aux avants, même en tirant de toutes ses forces, le ballon ne parcourait pas plus de 15mètres. Aussi l’instituteur entraineur avait passé son temps à crier ; cours, cours, cours ! Le score est oublié aussi, mais après le match il n’y avait plus de jambes, tous les enfants étaient épuisés ! Et le lendemain, l'instit fit un cours sans paroles : il était aphone !
Remerciements : Bernard Daussy (photo et noms) ; Jacky Hérouart (noms et commentaires).
Dernière mise à jour de cette page, le 22 mai 2009.