L'ETOILE ET SON HISTOIRE par Ghislain LANCEL

Une pompe à bras (Flixecourt)

Il n'a malheureusement pas été possible de retrouver l'ancienne pompe à bras de L'Etoile, ni même d'en retrouver des photos. Elle avait pourtant encore été utilisée lors de l'incendie de la maison de Marthe levé, et encore jusqu'aux environs de 1950 pour éteindre l'incendie d'un bâtiment agricole à la ferme de la Grippe (Bouchon). Elle se trouvait ordinairement dans le bâtiment aux pompes de la rue d'Amiens, construit vers 1858 et détruit en 1961.

  
Sur le web, on peut trouver des photographies complètes d'anciennes pompes, sur charrette ou prête à l'emploi (Google images)

 

La pompe à bras de Flixecourt

Jacky Hérouart se souvient de la pompe à bras de L'Etoile. Lors des incendies, le cheval d'un voisin y était prestement attelé (en général...) En dehors de la couleur rouge de la cuve (et non verte, mais en fait la cuve était certainement le plus souvent en cuivre brut), notre pompe à bras ressemblait toutefois fortement à celle encore actuellement conservée et exposée (sans les roues de la charrette) au C. S. (Centre de Secours) du village voisin de Flixecourt.

La pompe à bras de Flixecourt, tout comme celle de L'Etoile, était posée sur une charrette à deux grandes roues (dont on ne voit sur ces photos que l'essieu rouillé en appui sur des blocs de béton). Arrivé sur le lieu de l'incendie, quatre costaux attrapaient les quatre poignées (on en voit trois) pour extraire la cuve et la poser par terre. Cette cuve et son équipement se trouvaient sur le socle aux quatre poignées qui était lui-même posé sur deux traverses (cachées sur ces photos) munies en partie inférieure de solides lames métalliques (comme un traîneau à neige), afin de rigidifier l'ensemble et de pouvoir le stabiliser par des cales placées sous ces ferrures.

 

D'un côté de la cuve (qu'on appelait la bâche), on voit le raccord sur lequel était fixé le tuyau de la lance à incendie (à L'Etoile, il devait y voir deux sorties, puisque parfois il y avait deux lances d'utilisées, ou alors, et plus probablement, deux pompes complètes !) On remplissait la bâche avec des seaux d'eau, parfois remplis bien loin du lieu de l'incendie, et transmis par une chaîne humaine qui pouvait facilement compter jusqu'à cinquante personnes !

Ensuite il fallait pomper, pomper, pomper ! Quatre hommes, deux de chaque côté du levier, abaissaient alternativement le bras pour actionner les pompes situées dans la cuve.

 

Alternativement l'une des pompes aspirait l'eau dans la cuve tandis que l'autre la refoulait dans le tuyau, branché sur la sortie.

Les roues devaient faire 1,20 m de diamètre. Les dimensions de la pompe sont, pour la cuve de 0,55 m de hauteur, 0,90 m de longueur et 0,62 m de largeur. Dans la cuve, les pompes et le réservoir central ont des diamètres respectifs de 14 et 35 cm. Le socle de la pompe, avec ses travers et ferrures est d'une hauteur de 20 cm.

 

Remerciements au Centre de Secours de Flixecourt et à J. Hérouart qui a effectué les recherches et les photographies.

Dernière mise à jour de cette page, le 18 janvier 2008.

 

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