L'ETOILE ET SON HISTOIRE par Ghislain LANCEL
Période ancienne Période récente Divers (Auteur, liens, etc.) Accueil

Les 13 cafés de jadis à L'Etoile

Alors qu’au XXe siècle les anciens, comme Thérèse Debruiker, en ont connu treize... ils ne sont plus aujourd’hui que deux, deux cafés dans le village... (n° 10 et 12). Les voici, classés tel qu’un buveur invétéré les rencontrait, partant du pont pour se diriger vers les Moulins-Bleus, en passant par la rue d’Amiens, titubant un peu par la rue De Gaulle et la rue de L’Eglise ! Soyons sérieux, même en ayant bu un p’tit coup de trop, on ne pouvait faire la tournée des treize cafés le même jour, ni non plus dans la même année, et pour cause, ils n’ont pas tous été ouverts aux mêmes époques et certains n’eurent qu’une existence éphémère...

1) Le Café du Pont, comme son nom l’indique, première maison après le pont (actuellement, 93 de la rue E. Richard), tenu par « Man Suzanne », Suzanne Cresset [CP 15, première maison à droite et Café du Pont]. Voir n° 11.

2) Le Café Delassus (59 de la rue du Dr Richard) [CP 113, première maison à droite].

3) Le Café « Mentine » ou café Brassart (14 rue du Général De Gaulle) [CP 163, troisième maison à gauche, après le muret clôturé]. On ne sait plus aujourd'hui d'où provient cette idée d'appeller Mentine ce café. Reine Brassart (qui habitait en face) en fut longtemps la patrone, au domicile de ses parents, depuis environ 1946/49 jusqu'à sa fermeture vers 1962/68. On se souvient qu'Ernest Brassart et Julienne, ses parents, y organisaient des concours de cartes.

4) Le café Zénoble Roucoux, situé à l’angle sud-est du principal carrefour du village (en face de la place des Déportés), dans une grande bâtisse rasée peu après 1954 [CP 122, maison de droite. Le panneau au dessus de la porte doit indiquer le nom du café qui sera en réalité tenu Blanche Domet, son épouse]. Le couple tiendra ensuite le Café de la Place (n° 5).

5) Le Café de la Place (en retrait, au 128 rue du 8 Mai, presque en face du précédent). Il a vu défiler un assez grand nombre de débitants : Pruvot, Zénoble Roucoux, Cossart, Van Wambeke, etc. Ce n’est évidemment qu’après 1932, suite au désir du conseil municipal de raser l’ancienne ferme Ducrotoy et de créer une place publique, que ce café prendra le nom de Café de la place [CP 216, en retrait de la route, décalé et à gauche de l’imposante cité Rosaire. A l’arrière du café, perpendiculairement on distingue à peine la longue salle de bal). Voir le Café Pruvot et le Café Cossart (1950).

6) Le Café Marie Peureux (5 rue de l’Eglise), rapidement disparu. Voir L’association théâtrale (1927).

7) Le Café du Centre ou Auberge du Colvert (91 de la rue du 8 Mai) [CP 123, à gauche].

8) Le Café Duponchel-Chambellan (81 rue du 8 Mai) [CP 125, mention « Café » sur un pignon, juste à côté du café Montagne (n° 10, ci-après)].

9) Le Café Tcho Fonse, Alphonse Lasorne (78 de la rue du 8 Mai, presque en face du précédent et du suivant) [CP 275, première maison à droite].

10) Plus connu sous le nom de Café Marie Montagne, le Café Margris (77 rue du 8 Mai) [CP 20, à gauche] (Voir le Café Marie Montagne). Aujourd’hui c’est l’un des deux cafés subsistants, sous le nom de Café aux Amis.

11) Le Café de la Mairie, tenu par « Man Suzanne », précédemment débitante au café du Pont, numéro 1 ci-dessus (16 de la rue du 8 Mai) [CP 140, la deuxième maison à gauche recouverte de planches].

12) Le Café du Progrès, ou Café Godalier, aujourd’hui Café des Sports (133 de la rue Jules Verne) [CP 98]. Sur les photographies des grèves de 1936, on voit que le haut du mur pignon portait en grosses lettres peintes sur les briques la mention publicitaire "CAFE du PROGRES, débit de tabac". C’est le second café encore subsistant dans la commune.

13) Le café Collet-Helluin, Chemin des Chasses [CP 293, à l’extrême gauche].

 

D’après une idée et un texte de Jacky Hérouart.

Dernière mise à jour de cette page, le 21 janvier 2007.

 

<< Accueil : Métiers d'autrefois