L'ETOILE ET SON HISTOIRE par Ghislain LANCEL

Antoine IV LE BLOND (nov. 1624-1660)

 

Une carrière militaire

Antoine IV Le Blond, dit sieur de Vendeuil, né vers 1599 (à supposer qu'il soit devenu seigneur à sa majorité, soit 25 ans, et qu'il se maria en 1628), est écuyer en 1635 (!), capitaine au régiment de M. le marquis de Brosse en 1639 [3E 29738], capitaine d’une compagnie de gens de pied au régiment de Mr le marquis de Brosse [B 87, f° 204 v°], capitaine de Vidame en 1642 (?), baron, chevalier en 1660 [B 92]. Bien que troisième des fils, mais ses deux frères aînés étant prêtres, il était déjà en possession de la quasi totalité des biens familiaux lorsqu'il se maria en 1628, du consentement de ceux-ci. Sa mère, veuve, ses dits frères et ses sœurs n'usaient que du droit et douaire et du quint que la coutume leur réservait. Antoine était donc châtelain de L'Etoile et Condé-Folie, y compris des fiefs en relevant (Mouflers, St-Elier), possédait la seigneurie de Vendeuil (Oise) en cinq fiefs, le Fief de la Carrière Randon à Croissy (Oise), la seigneurie de Sarton (Pas-de-Calais) – achetée depuis peu à son oncle –, le fief noble de Louvencourt et celui de Villers-Boccage (Somme). Sa mère lui ajouta par don d'entre vifs le fief de L'Etoile dit de Quevauvillers (Fontaine-Thuraude) et son frère aîné lui promit de le faire héritier du fief noble de Beauquesne (Somme).

Antoine, par une rente annuelle de 625 livres, avait emprunté une importante somme d’argent à Antoine Rumet, vivant escuier, Sieur de Beaucorroy, laquelle rente se poursuivait avec Hyppolite, sa fille demeurant à Abbeville. A noter qu’après quatre générations, les liens avec Abbeville et cette famille Rumet étaient toujours très forts. Mais en 1645, il avait au moins 8 années d’arriérés de paiement de ladite rente et ladite Hippolyte, veuve, avait déjà esté en justice au siège et en la Cour du Parlement et menacé de saisie la seigneurie de L'Etoile ! Pour mettre fin à ces procès un accord est passé pour le remboursement des 5000 livres d’arriérés, à prendre en partie sur les recettes de Jacques Pasquier (marchand demeurant à Abbeville), receveur et fermier en partie de ladite terre et seigneurie de L'Etoile, et sur le blé livré par Robert Cagé, autre fermier du sieur de L'Etoile [3E 28952].

Militaire, et donc bien au fait de la fragilité de la vie en ce monde, Antoine IV dicta et signa un testament, sommaire, alors qu'il était encore jeune (environ 35 ans), le 27 mai 1635. Il le fit selon les coutumes du bailliage d'Amiens, choisissant d'attribuer à son décès les 3/5 (mais non les 4/5) de ses seigneuries (de Vendœuil et L'Etoile) à son fils aîné, avec usufruit de sa femme jusqu'à état parfait de leurs enfants. Il désirait alors être inhumé auprès de son père [Me Denis, 3E 30720, p. 69-70]. On remarquera que les espagnols ravagèrent la région seulement un peu plus d'un mois plus tard. Mais Antoine vivra, et vivait encore plus de 25 ans après ce testament !

Devenu capitaine, mais toujours soucieux de régler sa succession, il passa encore devant un notaire, seulement quatre années après son testament (le 15 décembre 1639), pour une (première donation) entre vifs, bien détaillée cette fois. Pour ses quatre enfants mineurs il attribua à nouveau les 3/5 de ses biens à Antoine, l'aîné, 1/5 à Adrien son frère cadet, écuyer (présumé décédé peu après), et 1/5 à celui-ci et à ses deux sœurs, ainsi qu'à l'enfant " posthume " dont sa femme est enceinte. De nouvelles terres sont citées pour la première fois, à Bonneuil et Blancfossé (Oise), lesquelles semblent distinctes de celles de Vendeuil [Voir précisions en 3E 29738]. Toutefois le relief ne sera enregistré que bien plus tard, le 30 octobre 1646 [25 H 2, f o 371].

Le 31 janvier1660, quelques jours après le décès de son épouse (laquelle avait au préalable dicté son testament), Antoine passa une seconde donation entre vifs. Antoine IV, baron de Lestoille, donnait alors à Antoine V, présumé alors seul fils vivant, les 4/5 de la terre et seigneurie de L'Etoile [Voir détails en B 92]. Il décéda avant mars 1662 [G 2953].

Le seigneur signe Anthoine Le Blond son testament rédigé en 1635 et sa donation de 1639. Il était encore vivant en 1660.

Famille

Antoine épousa par contrat du 4 mars 1628 – et il était effectivement marié au 18 avril – damoiselle Madeleine De Heu, "qui portait en armoiries : d'or à la croix écotée de gueules, cantonnée de quatre trèfles de sinople" [Hoin, p. 38]. Notons que si le mariage fut célébré à Abbeville, paroisse St-Gilles, l'acte de mariage manque (ceux-ci ne sont archivés qu'à partir de 1647). Le régime, du moins en 1645, était celui de la séparation des biens [3E 28952]. Madeleine était la fille aînée de Me Adrien de Heu, écuyer, seigneur de Conti, conseiller du Roi, maître des requêtes ordinaires de la Reine, lieutenant général et juge présidial au comté sénéchaussée et siège présidial de Ponthieu, et de damoiselle Marie Boullet. Le contrat de mariage nous permet de connaître avec une assez grande précision la composition de la famille et le détail des terres possédées par la famille Leblond en 1628. Pour l'épouse, l'apport est exclusivement financier et se monte à 20 000 livres tournois [Voir B 83, f° 84 v° à 89 v°]. Madeleine et ses trois sœurs reçurent en 1650 une donation de leur mère pour la moitié de ses biens. Madeleine décéda en 1660, entre le 17 janvier (testament [B 92]) et le 31 du même mois, probablement à Amiens, paroisse St-Jean [Les registres des sépultures des paroisses de Petit St-Jean et de St-Firmin le Confesseur à Amiens n’ont pas été conservés à ces dates].

 

Postérité :

1 - Antoine V, fils aîné [3 E 29738 et B 92, f° 144], né en 1629/30 [l’acte de baptême n'est pas dans les registres d'Abbeville, paroisse St-Gilles, entre 1628 et 1631 (2E 1/35)], qui suivra.

2 - Adrien, frère cadet d'Antoine, écuyer, cité dans la donation entre vifs de 1639 (et présumé déjà né lors du testament de 1635). Il lui était alors attribué un cinquième des biens et, suivant la coutume, un autre cinquième à partager avec ses sœurs [3E 29738]. Il n’est plus jamais cité après 1639 et est donc décédé peu après cette date (du moins bien avant 1660).

3 - Marie, 1ère des deux filles citées en 1639 [3 E 29738] (et présumée déjà née lors du testament de 1635 qui cite des enfants puinés), 1ère des 3 filles citées en 1660 (B 93, f° 165 et B 92, f° 144 v°), (donc née après 1628 ; présumée décédée le 12 juillet 1683 à L'Etoile [E suppl., p. 387 (Briet)]), elle épousa, le 26 mai 1664, Charles de Briet (dont Charles II et Marie-Marguerite), qui suivra.

4 - Madeleine, 2e des deux filles citées en 1639 [3 E 29738], 2e des 3 filles citées en 1660 (donc née après 1629). Elle était citée, comme l'une des héritières, dans le testament de sa mère, en 1660 [B93 f° 165]. Mais en 1664 elle était devenue religieuse et sa sœur Marie avait recueillie sa part dans la succession de leur mère [3E 29752].

5 - Claude (fils présumé né au début de 1640 [Les registres d'Abbeville, paroisse St-Gilles, où le baptême a pu avoir lieu, présentent une lacune d'archivage de 1638 à 1642], la mère étant alors enceinte [3 E 29738]), frère puîné décédé entre 1660 [B 92, f° 145 v°] et 1664 [3E 29752]. Ce fils n'avait évidemment pas encore 25 ans en 1660, et ne pouvait encore jouir de sa part dans la succession de sa mère : les revenus de l'abbaye St-Lucien-lès-Beauvais et la terre de Beauquesne [B 93 f° 165].

6 - Françoise, née vers 1644, décédée le 27 mai 1694 à Bouchon, âgée d’environ 50 ans. En 1660, troisième de trois filles nommées, elle demeurait avec son père et ne pouvait alors bénéficier de la succession de sa mère. En 1668, bien que mariée, elle semblait encore vivre au château de L’Etoile (mais Bouchon n’est pas loin) [3 E 29787]. Elle épouse, avec contrat en parchemin passé le 29 décembre 1664 devant M e J.‑B. Trencart, notaire à Amiens [Les minutes de Jean-Baptiste Trencart ne sont pas archivées, pour 1664. Il a été vérifié que l'acte ne se trouve pas dans celles de Pierre Trencart, pour la même année (3 E 28997)], Nicolas II de Calonne, chevalier, seigneur de Cocquerel, Bouchon, Cormont, Longuet, Héron, etc. L'époux, qui rédige son testament le 10 février 1703, est fils de Nicolas I de Calonne, seigneur des dits lieux, et de Anne-Renée de Becquet (épousée le 2 avril 1637) [D'après un article publié par le Comte de Calonne d'Avesnes dans France Généalogie, n° 39-40 de 1964, p. 216. Même source pour la date de mariage des parents, et pour partie de la postérité]. Ils eurent de nombreux enfants (Voir à Calonne).

 

Chronologie.

1616 : "Le 13 d'aoust [1616] fut baptize une fille de anthoine de Cormont et Marie Raucou et a nom Charlotte. le parain noble homme Anthoine [IV] Le blond le jeune ; les maraines charlotte du Crotoy et Jehenne Bilhaut" (L'Etoile, 2 E 296/1).

1623 : " Antoine Le Blond avait paru comme témoin au mariage de sa soeur, Françoise, en 1623. (Grand Nob. de Picardie.) " [Hoin, p. 38].

1623 : "deux actes de l'année 1623, qui justiffient qu'il y a encore eu lors, clos et scellé, ordonnance de mainlevé au bas d'une requeste présentée à cet effet, inventaire et vente ensuitte des publications et affiches faites à la porte de l'église de L'Estoille même, ce qui fait que le seigneur de L'Estoille, ny les officiers de sa justice ne peuvent en prétendre cause d'ignorence " [78 H 19, n° 21].

1624 (21 novembre) : relief pour la terre et seigneurie de L'Etoile au profit d'Antoine IV [25H2, f° 370]. [Les actes Lymeu 1624/5 manquent malheureusement]

1625 (18 avril et 20 février 1624) : le fief de Fontaines-Thuraude est racheté par Dame Antoinette de Forceville, veuve d'Antoine III Leblond [25 H 2, f° 370], moyennant 7 000 liv. [Hénocque, p. 318].

1625 (6 avril) : un contrat de transaction fut passé et reconnu pardevant Antoine Lymeu et Jean Denis. Antoine devint seigneur de L'Etoile et Condé-Folie, du consentement de Charles, son frère aîné, à qui ces seigneuries étaient destinées [cité dans B83, f° 85-86 v°].

1626. Dîmes de L'Etoile (cahier de 12 pages, tenant lieu de dénombrement).

1628 (contrat de mariage du 4 mars 1628) : Antoine, son frère aîné Charles, et leur mère demeurent à L'Etoile. Antoine apporte ses terres et seigneuries, et Madeleine 20 000 livres. Les objets personnels d'Antoine sont sobres : "ses accoustremens servans à son corps, son lict et chambre garnie, ses armes et chevaux de service". Ceux de Madeleine paraisssent un peu plus importants : "ses accoustremens, estoremens, chaisnes, bagues, joiaulx servant à son corps, son lict et chambre garnie, et son carosse et chevaulx". [Voir détails en B 83, f° 84 v° à 89 v°].

1630, chandeleur (2 février) : d'après A. Leblond, il venait à cette date – mais les religieuses affirment que c'est seulement environ deux ans plus tard – de faire ouvrir la Nièvre pour faire couler l'eau de cette rivière dans un (ancien) fossé qu'il avait fait curer et nettoyer (mais les religieuses affirmeront que jamais la Nièvre n'avait été détournée de son droit chemin vers la Somme). Ce fossé est parfaitement situé, dans les prés de la communauté : son ouverture est sur la Nièvre, à un jet de pierre de la Somme, et ses eaux alimentent le moulin neuf du seigneur. Cette dérivation est donc celle qui longe encore actuellement la Somme. Le seigneur ayant de plus fait poser des pieux et des cailloux au niveau de cette ouverture, il en ressort un trouble du droit de pêche pour les religieuses. Elles ne peuvent plus accéder, en barque, ni à cette portion entre la dite ouverture et la Somme, ni sur la Somme, jusqu'au pont de L'Etoile (distant d'une demi-lieue). Elles ajoutent qu'elles perdent l'usage qu'elles avaient d'aller et venir à Amiens et à Abbeville par bateau. Un procès s'engagea donc et perdurera jusqu'en juin 1636. Le moulin neuf semble installé sur la Vielle Somme, laquelle eut de toute antiquité deux moulins (voir les deux anciens moulins baniers à blé cités par V. de Raineval). Selon le seigneur ce moulin est installé sur les vestiges d'un autre moulin qui était au même endroit, et dont les religieuses affirment qu'il était alimenté par un canal venant directement de la Somme, et qui, bien que bouché, est encore parfaitement visible. [78 H 19, n° 15 à 20, et en particulier n° 18 et 20].

1633 (ou 1635) vers mars : procès des pâturages [78H19/14]

1635 (27 mai) Antoine IV dicte et signe son testament [Me Denis, 3E 30720, p. 69-70].

1635 : les religieuses quittent Moreaucourt (2 juillet), et le prieuré est ravagé (4 juillet) [Mor. VIII, p. 1 et "7)"].

24/09/1638. Le régiment de M. d'Épagny passe par L'Etoile [MSEA, t. 18, p. 354].

1639 : Antoine n'est pas mentionné dans le ban (étant militaire ?) [1B 333]

1639 (15 décembre) : Donation entre vifs par Antoine IV des terres et seigneurie de L'Etoile à ses enfants [3E 29738], et relief du 30 octobre 1646 [25H2, f° 371].

(1640/1 : vente particulière de 3 journaux à L'Etoile [25H2, f° 371])

1641 (15 janvier) : inhumation à L'Etoile d'Anne, sa sœur, décédée à Amiens [2E 21/236].

1642: le sieur de Lestoile, capitaine au regiment de Vidame, figure au ban de 1642, pour la prévôté de Saint-Ricquier [B 336].

20/04/1645. Le jour de Quasimodo, le régiment de cavalerie de Bussy-Armoru arriva à L'Etoile; il délogea le lendemain à dix heures pour se rendre à Montreuil [Id., p. 484].

15/07/1645. Madeleine Deheu, au nom d’Antoine Lebond, fait un accord avec Hyppolite Rumet et évite que la seigneurie ne soit saisie, suite à 5000 livres d’arriérés sur une rente (voir ci-dessus) [3E 28952].

1646 (30 octobre) : Relief au profit d'Antoine V Leblond IV et de ses frères et sœurs. Ce relief fait suite à la donation de 1639 [25 H 2, f° 371] .

23/05/1648. "1648. Logement (des troupes) à Lestoille le 23 may. Il on voulu mettre le feu dans la maison de Monsieur de Lestoile" [BM Abb., Ms 96, f° 336 v°, pag. au crayon bleu]

05/10/1648. "1648. La nuit, entre le 4 et 6 d'octobre, trois régimens du mareschal de Rantsau loges ès environ de Lestoille. Il y est un régiment de bleu bonnet quy logèrent audit Lestoille et pillèrent le logis de Monsieur" [Ms 96, f o 343 v o, pag. au crayon bleu]

26/11/1648. Le régiment de Rantzau passa par L'Etoile [MSEA, t. 18, p. 562].

25/04/1649. Arrivée à L'Etoile du régiment de Chimetière (?), qui en délogea le 29 pour aller à Pernois [MSEA, t. 18, p. 569].

02/06/1650. Le régiment de Cimeterre loge à Bourdon le 29 mai, à L'Etoile le 2 juin [MSEA, t. 18, p. 582].

1650 (11 octobre) : Magdeleine de Heu et ses trois sœurs cadettes, reçoivent par donation de leur mère Marie Boullet, veuve d'Adrien de Heu, sieur de Conty, président et lieutenant à la sénéchaussée de Ponthieu, la moitié de tous ses biens [B 651].

1653 (30 juillet) : Antoinette, alors héritière de ses parents et d'Anne et Claude Le Blond, ses sœurs, fit donation d'entre vifs de ce qu'elle possédait à son frère Antoine IV, chevalier, seigneur de l'Etoile, à la condition de jouissance d'usufrui t (Rappel : 25 H 2, f o 371/2).

1657 : nouvelle répartition des dîmes de St-R(iquier) [25H 4, p. 1317]. L'Etoile, affermé 110 livres, dont 7 septiers de renvoi au seigneur, est dans la part de l'abbé de St-R [MSEA, t. 16, p. 37]

1660 Le testament de l'épouse, rédigé en sa maison d'Amiens, le 17 janvier 1660, précise qu'elle est au lit, malade - elle décédera avant la fin du mois (B 92) - et qu'elle remettra son âme à Dieu. Rien n'est laissé au hasard : funérailles célébrées par six prêtres, messes, inhumation dans l'église de L'Etoile, un muid de blé (ou l'équivalent en pain) pour les pauvres nécessiteux d'Amiens (mais non de L'Etoile), etc. Elle répartit ses biens entre ses cinq enfants, et prend des précautions pour éviter une mainmise de l'aîné. Antoine reçoit Croissy (Oise) et Louvencourt, Claude se voit attribuer Beauquesne et une redevance sur l'abbaye de St-Lucien, et ses trois filles se partageront 2 000 livres et des rentes. Des clauses font intervenir l'âge de Claude, et les éventualités de décès, ou d'entrée en religion pour ses filles [B93 f° 164-166].

1660 (31 janvier) : par une seconde donation entre vifs, Antoine IV donne à Antoine V les 4/5 de la terre et seigneurie de L'Etoile [B 92]. On note ainsi une modification par rapport à son testament de 1635 qu'il semble avoir oublié.

1660 (5 février) : le chapitre oblige Antoine leblond à payer les 6 muids (Fief du Chapitre) en espèces [G 2237].

 

Histoire

"1635-36 : Deux années d'invasion espagnole. Mai (1646). Logements de troupes (françaises) à [...], à l'abbaye de Moreaucourt [...]; les habitants ont à souffrir des déprédations commises par des soldats.

1634/55 : Voir Abb. M 96/7.

1647 : Isaac Gamin, de Folie, réfugié à Hangest " à cause des gens de guerre logez dans le dit village de Follie " [E suppl., p. 376 (testaments d'Hangest)]

21-30 avril (1649). Logements (de troupes françaises) à St Ouen, Bettencourt, l'Etoile, Pernois et Berteaucourt" (Journal d'un bourgeois de Domart; Mém. SAP N°29, 1887, pages 253, 535, 543).

1659 : Paix des Pyrénées signée avec l'Espagne. La Picardie connait enfin une paix relative et durable.

 

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Publication Ghislain Lancel.

Première publication, le 16 février 2015. Dernière mise à jour de cette page, idem.

 

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