L'ETOILE ET SON HISTOIRE par Ghislain LANCEL

Cavités sous l'église

En 1928, près de l'angle sud-ouest des murs de l'église, un monument funéraire avait disparu dans une excavation, entraînant avec lui un tronçon du mur de clôture, situé à une distance moyenne de 4,50 m de l'église. Le trou avait été comblé par les soins de la municipalité mais deux ans plus tard une nouvelle fissure faisait réagir le préfet. La présence de souterrains sous l'église était suspectée... En 1985, cette fois, c'était le clocher tout entier qui s'écroulait (Voir Clochers et flèche).

Dans le cadre d'un projet de reconstruction de l'église, celle-ci accidentellement détruite par l'incendie de juillet 1991, une nécessaire étude du sous-sol a été l'occasion d'en savoir un peu plus sur la présence de ces souterrains présumés... On a d'abord décelé la présence de trois déficits de masse distincts. Ceux-ci se trouvent dans l'alignement du mur sud de l'église, le dernier se situant nettement en dehors des ruines de l'église, plus à l'est. Bien que l'on n'ait que pour le seul le premier déficit, à gauche, la certitude qu'il corresponde à une cavité, il ne semble faire aucun doute que les deux autres déficits signalent aussi la présence d'une cavité. Le troisième, qui est le plus important, serait-il le point d'accueil des paroissiens qui cherchaient à se réfugier sous terre, et par là même l'emplacement de la petite église primitive dont la trace n'a pas encore été formellement retrouvée ?

Plusieurs forages furent réalisés. Le 24 février 1994 une caméra fut descendue dans un forage agrandi réalisé dans la zone du premier déficit, celui le plus à l'ouest, et confirma la présence d'une salle souterraine à cet emplacement. Le film montre une cavité se trouvant entre les profondeurs 9,35 mètres et 12 mètres. C'est une salle d'une taille d'environ 5 mètres dans sa partie visible, un pilier en cachant malheureusement une importante partie. On observe 4 muches (ou départs de galeries éboulées). Une vue développée a été réalisée, avec orientation (approximative ?) par rapport aux poins cardinaux...

Voici quelques clichés extraits du film

   

 Quant on n'est pas l'opérateur, il n'est pas très simple de comprendre ce qui est montré par la caméra. Les déplacements semblent un peu désordonnés, avec des rotations horizontales et verticales qui font que parfois le plafond est en bas..., mais parfois des images peuvent être regroupées, comme les trois dernières ci-dessus, qui donnent une bonne idée de la taille incontestable réalisée par l'homme.

Voir les Compléments

 

Remerciements : Jacky Hérouart (DVD du film personnel des écrans).

Dernière mise à jour de cette page, le 25 avril 2007.

 

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