Salle de la Préhistoire

 
Gallo-romain
 
Moreaucourt
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Mérovingien
Du XIIe au XXe s.

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Présentation

Cette salle présente des objets préhistoriques, c'est à dire datant des périodes principales suivantes : le Paléolithique (de 1,65 M.a. à 10 000 av. J.-C.), l'Epipaléolithique et le Mésolithique (de 10 000 à 5 500 av. J.-C.), le Néolithique (de 5 500 à 2 000 av. J.-C.), l'Age du bronze (de 2 000 à 750 av. J.-C.) et l'Age du fer, ce dernier subdivisé en Hallstatt puis La Tène (450 av. J.-C. - début de notre ère). Malgré un sol gelé lors des périodes glacières, la dernière étant celle du Wurm (de 75 à 20 000 av. J.-C.), la présence de l'homme est attestée très tôt dans la Somme, témoins ces sites éponymes du paléolithique inférieur (Abbevillien, Acheuléen).

Si l'on se pose encore la question de savoir si le Camp-César de l'Etoile est de création romaine ou gauloise, cet inventaire apportera un élément de réponse : on trouve réparti un peu partout sur l'ensemble du territoire une multiplicité de sites de toutes époques, remontant au moins au mésolithique !

 

Hors classement : Epoques archéologiques diverses
Musée d'Abbeville et du Ponthieu. Legs en 1870 par les héritières de la famille Jourdain.
Une grande partie des objets découverts par Jourdain de L'Eloge (dernier seigneur de L'Etoile) et Jourdain de Prouville, son fils, avaient été offerts au musée par les héritières en 1870. Ces témoins archéologiques remplissaient 3 vitrines, peut-être celles-ci ! [MSEA, t. 14 (1878), p. 465.]
Photo Daniel Bettefort, service photographique, Musée Boucher-de-Perthes (1993).
Mis rapidement en caisses, sans étiquetage, juste avant les bombardements et incendies du 20 mai 1940. Il ne subsiste, d'attesté, de la collection de L'Etoile que 5 objets d'époque mérovingienne (voir dans la Salle Mérovingienne). Toutefois Mme Agache, ancien conservateur du Musée, avait la conviction que dans le sous-sol du musée détient actuellement tout ou grande partie des autres objets en provenance de Moreaucourt (que l'absence de justificatifs prive d'exposition).
Pas d'iconographie connue Après la dernière glaciation (20 à 10 000 av. J.-C.) ?
1796 (22 avril au matin) / Tourbière.
Fragment de bois d'élan et d'animal inconnu
Dans les tourbes du village de l'Etoile on a trouvé hier matin un fragment d'un bois de cerf ou élan monstrueux pour la grosseur, deux fois comme ceux que nous connoissons. Rien de vivant ne peut y être comparé. " et " Dans toute la vallée, dans les six premiers pieds [jusqu'à 2 m] de la tourbe, [on trouve] une multitude de bois de cerfs de taille ordinaire [...], à l'Etoile, il y a deux mois [quatre mois], un fragment de bois d'élan ; au même lieu, des cornes d'un animal inconnu " [Traullé, dans Mag. Ency., 1796, t. 1, p. 183-4 et t. 5 p. 35]
Disparus ? Des cornes de cerf figurent dans les collections du Musée de Picardie, mais aucune fiche ne mentionne L'Etoile.
Pas d'iconographie connue Mésolithique et Néolithique
1992 / Trou Carton [Caron], proximité de la Dunette
Occupation mésolithique (rare industrie lamellaire) et néolithique (abondante industrie à patine blanche) compris dans un sol noir reposant sur la craie.
Mise en évidence d’une occupation mésolithique et zone d’extraction de silex, par T. Ducrocq ; CIRAS 1995 a [Carte arch., 1995 (n° 14)]
Prospections T. Ducrocq 1992 ; Ducrocq 1988 (Carte archéologique)
Le prospecteur ?
Néolithique (?)
1955 / Camp-César (près du flanc est)
Menhir en grès, long de 1,20 m et pesant environ 300 kg.
Le Courrier Picard du 12 octobre 1962 relate son histoire depuis 1955.
En 1995, après avoir été relevé à plusieurs reprises, il était à nouveau couché.
Ph. G. lancel  (29 juin 1992)



Pas d'iconographie connue des objets découverts
Néolithique, Age du fer, Gallo-romain, Mérovingien et Moyen-âge.
1893 (Peu avant) / Fouilles du Camp de César, par Vauvillé
Silex taillés ; poteries gauloises, gallo-romaines et mérovingiennes ; liard de Louis XIV, etc.
Voici les extraits concernant le mobilier retrouvé dans les fossés de deux sondages réalisés à proximité de l'entrée du camp, située à l'est (A n'est pas un point mais une levée de terre, B le premier fossé, E le second fossé) : " dans le fossé C [de la] figure 2, trois grossières poteries gauloises et deux silex taillés, trouvés de 70 cm à 1 m de profondeur.
Dans le fossé E [de la] figure 2, à la profondeur de 0,80 m, une poterie; à 1,20 m, deux poteries gauloises et un silex taillé [...].
Le fossé E [de la] figure 3 [...] : à 0,40 cm, un liard de Louis XIV; à 0,70 m, une lame de silex ; à 0,80 m, une poterie blanche, moyen âge (?); à 0,90 m, une poterie grise avec ornement, moyen âge ; à 1 m, une poterie noircie par le feu, une poterie grise avec gros grains, une poterie rose ; à 1,10 m, une poterie rouge ; à 1,15 m, un bord de vase mérovingien ; à 1,20 m, une poterie rouge gallo-romaine, une lame de silex ; à 1,40 m, une poterie presque blanche à gros grain, genre d'amphore du pays, une poterie noire genre gallo-romain ; à 1,50 m, une poterie idem, une poterie presque blanche ; à 1,90 m, une poterie gauloise reposant dans un foyer, sur la craie naturelle, dans lequel on a trouvé des cendres et des charbons de bois, des ossements brisés et calcinés et des scories de fer.
[...Près de l'entrée, sur le revers intérieur,] sur la craie rapportée pour former l'ouvrage, 41 poteries gauloises de pâte très grossière et quelques silex taillés [et un assez grand nombre de poteries identiques trouvées l'année précédente en aménageant l'entrée (note de bas de page)]
[En M (fig. 1), dans une habitation remontant au moins à l'époque gauloise], on a trouvé, au milieu de cendres et charbons de bois, des ossements brisés de divers animaux, plus de 160 morceaux de très grossière poterie, dont l'une portant l'empreinte de doigts, des scories de fer et quelques silex taillés.
[...Conclusions... Les poteries et autres découvertes] permettent d'affirmer que la grande enceinte de L'Etoile remonte à l'époque gauloise ; j'ai recueilli dans les fouilles un certain nombre de silex taillés et des poteries de l'époque néolithique, qui permettent de reculer encore l'origine de cette enceinte " [Vauvillé, 1893, MSNAF, t. III, p. 12 à 14]
Vauvillé, 1893, MSNAF, t. III, p. 12, 13, 28, 29. Remarque : LEDUCQUE, 1972, Esquisse..., p. 78, ajoute en citant Vauvillé "1 fibule en bronze, 1 médaille de Marc Aurèle" (!)
Disparus (?)
En attente Néolithiques et autres époques
1968à 1991 / Fouilles G. Cahon  au prieuré de Moreaucourt
Très nombreux objets : silex taillés, perle de collier mérovingien, tessons mérovingiens et carolingiens, petit lion en bronze, manche en os sculpté, 2 sesterces de Claude, etc.
Les vestiges de cette abbaye ont fait l'objet de fouilles archéologiques à partir de 1968, sous la responsabilité de G. Cahon. Les sondages profonds ont mis en évidence sur l'ensemble du site, un épandage de terre noire très compact qui a livré de la céramique gallo-romaine, notamment des fragments de sigillée, quelques tuiles, des coquillages et des ossements d'animaux. Du mobilier résiduel a été recueilli dans les niveaux médiévaux : un petit lion en bronze, un manche en os où est sculptée une femme drapée à l'antique, 2 sesterces de Claude, dont l'un en parfait état. Quelques tessons mérovingiens et carolingiens ont été trouvés dans cette même couche [...] " [DRAC, Carte archéologique, 1995, n°  13].
Voir aussi : GRECB N° 4 de 1977 p. 53 à 73 : céramique du Beauvaisis [BMB, B 4529] – G. Cahon, Introduction au site de Moreaucourt, 1980. Puis Moreaucourt I, II, ..., IX, Pavages, etc. [Bibl. de la DRAC]
Dépôt archéologique ou membre EUREKA.

 
Néolitique
1972, 1973, 1981 et 1983 (Campagnes de fouilles) / La Justice
Camp néolithique du type causewayed-camp. Industrie lithique, et céramique du Chasséen (probable)...
Gallia préhistoire, Fouilles..., tome 17, 1974, fasc. 2, p. 426 à 430 (Description, coupe, dessins du matériel lithique). – R. Agache, La Somme pré-romaine..., 1978, p. 83 à 88 – B. Bréard, Revue archéologique de Picardie, 1984, n° 1 et 2 p. 293 à 310 (dessins p. 302 et 303).
Icônes. 1 : Gallia ; 2 et 3 : Revue arch.
Musée Boucher-de-Perthes
Pas d'iconographie connue Néolithique (?) et autres
1822 (entre le 9 octobre et le 15 novembre) / Camp de César
" ... quelques Ossemens, deux morceaux de terre cuite, et un morceau de pierre qui paraît avoir été taillé ".
D'Allonville, Dissertation... 1828, p. 39 et 44.
Disparus
Pas d'iconographie connue Néolithique
1992 / Les Coutures
Site, au contact fond de vallée/versant. Silex (?)
Prospections E. Béhague & C. Saguet (Carte archéologique)
Les prospecteurs ?
Néolithique (hache), et Age du bronze (?) (casques)
1815 et 1854 / L'Etoile, Camp de L'Etoile (Camp César)
Hache en pierre polie (cassée) et 3 casques
N° 1, 2, 3 Casque bombes en bronze, trouvés près le Camp de L'Etoile, en 1854.
N° 4 Coin ou hache celtique en silex, trouvé près le même lieu en 1815. La forme de ce coin est très remarquable 
". Planche commentée [BMA, Ms 2127/6, p. 155 (Douchet)].
Les casques semblent de la période du bronze (monobloc coulé avec bouton). Voir ci-après d'autres casques.
Disparus ? La hache se trouvait probablement alors chez M. Bouvier, chez qui M. Douchet semble s'être rendu pour la dessiner en même temps que des casques (voir les autres casques).
Chalcolithique
1983 / Le Champ de Bataille (fosse extérieure à l'enceinte néolithique)
Tessons (groupe des Urnes)
B. Bréard, op.cit., p. 305, et J.-C. Blanchet, Les premiers métallurgistes, 1984, p. 104, 105 (croquis), 110 et 119.
?
Pas d'iconographie connue Age du bronze (?)
1768 / Camp de César
Plusieurs fers de lance (pointe de lance) trouvés par M. Jourdain de l'Eloge.
D'Allonville, Dissertation..., 1828, p. 44.
Offerts en présent à des amateurs d'antiquités. Possesseurs actuels inconnus.
Age du bronze (?)
1770 / " Fondations du Moulin-Bleu " (Les Croupes, non loin du Camp-César de L'Etoile)
2 pointes de lance en métal de 8,8 cm et 29,1 cm de longueur, et 4 cm de largeur environ : " Nous placerons à la suite de ces instruments [des haches], six armes de même matière [d'un métal très dur qu'on croît avec fondement être un alliagede cuivre et de fer ...]. Le n° 4 [des fers de lance] porte trois pouces trois lignes de longueur sur un pouce cinq lignes dans sa plus grande largeur. Ce fer a été découvert en 1770 dans les fondations du Moulin-Bleu, placé au pied de la montagne du village de L'Etoile, ainsi que le suivant.
Le n° 5 a dix pouces neuf lignes de long et un pouce sept lignes de large. Il est chargé de quelques ornements dans la partie qui recevait la haste.
Aux dimensions près, ces
[...] fers de lance sont tous semblables à celui que le comte de Caylus a fait graver (Recueil d'Antiquités, tom. 1, pl. XCVI, n° 3) " [Dom Grenier, Introduction..., 1856, p. 127].
Dom Grenier, Introduction..., 1856, p. 127 [BMA, Pic 1581]. – Douchet, v.1857 [BMA, Ms 2188/8] – Breuil, 1901, p. 286-7 – Gaucher et Mohen, Bull. de la Soc. de Préhistoire du Nord, 1974, N° 9 annexe I – Gaucher, 1981, p.  392 – Blanchet (J.-C.), Les premiers metallurgistes, 1984, p.13 et 570.
L'icône ci-contre a été décalquée sur le type mentionné dans l'ouvrage de Caylus, dont le commentaire suit : " Cette lance de bronze est du plus beau travail. Les filets qui naissent de sa plus forte extrémité, et qui vont toujours en se réunissant jusqu'à se réduire à rien, sont répandus sur la partie ronde qui donne toute la force à cette arme, et ne peuvent être plus parfaitement exécutés. Ce fer de lance (car on ne peut s'exprimer autrement en notre langue) a sept pouces moins deux lignes dans toute sa longueur, vingt-deux lignes depuis sa base, s'il est permis d'appeler ainsi cette partie, jusqu'à l'élargissement de sa hampe. Le trou percé dans la circonférence, et qui servoit à fixer cette arme offensive dans le bois, est à huit lignes de sa plus forte extémité. Ce trou est ouvert avec soin de chaque côté dans un champ lisse, réservé dans les filets qui font l'ornement de cette partie ronde, et qui la couvrent d'ailleurs en entier " (Type Caylus, 1752, Pl. 96 n° 3 [BN, J 4172]).
Disparues ? (anc. coll. D. Grenier ?) " Ces deux fers de lance de L'Etoile nous ont été envoyés à Paris par M. Jourdain, seigneur de L'Etoile " [Dom Grenier, Introduction..., p. 128]).
Des pointes de ces dimensions, de " provenance inconnue " se trouvent dans un lot de pointes de lances présentées au musée d'Amiens, vitrine 504 (n° 45 à 61).
Manque de précision Age du bronze (?)
1835 / Camp de César
Pointe de lance (?). " On voit au musée d'Amiens, sous le n° 200, un fer de pique de 405 mill. de hauteur qui fut trouvé en 1835 dans ce Camp " [BMA, Ms 2188/8, f° 28].
Douchet, v. 1857, [BMA, Ms 2188/8, f° 28 et 42]. Ce "fer" est probablement l'un de ceux cités lors de la séance du 7 juillet 1839 de la SAP " [...] une épée courte analogue aux coutelas en fer découverts il y a quelques années auprès du village de L'Etoile" [MSAP, 1840, t. 3 p. 40].
Musée de Picardie : n° 200 des catalogues de 1845 et 1848, devenu n° 1360 au catalogue de 1876, lequel précise " Don de M. Fournier, agent voyer en chef  ". Actuellement, aucun fer de pique de 405 mm trouvé en 1835 ne se trouve plus dans les réserves archéologiques du musée [Communication N. Mahéo, 1993].
Pas d'iconographie connue Age du Fer ??
1808 (Peu avant) / Dans une tourbière, aux environs de L'Etoile, côté d'Hangest.
Un bateau, qui " n'a pas été bien observé ". Probablement un bac (12 m x 3 m), comme à Fontaine, Picquigny et Belloy.
Traullé. Magasin Encyclopédique, t. 2 de 1809, p. 5 à 17.
Présumé détruit.


La Tène, Age du bronze ou Médiéval !
1854 (Avant !) / Présumé vers les Moulins-Bleus, travaux sur la Nièvre (anciens travaux effectués vers 1770 par J. de L'Eloge ?)
Plusieurs casques en bronze et épée.
Dusevel et Duthoit, Bull. du Comité de la Langue ..., 1853/55, t. II, p. 443 (24 juillet 1854), et p. 505 (27 novembre 1854) [Réception de dessins exécutés par M. Duthoit, transmis par M. Dusevel] – Idem, 1855/56, t. III, p. 435/6 et planche de 2 casques et une épée [Bibli. Compiègne, PER, M18].
Icône : Bull. du Comité... (Compiègne)
Photo par le musée : "Casque gaulois". L'Etoile. Amiens, Musée de Picardie. Inv. [sic]. Cl. : Marc Jeanneteau. Reproduction interdite.
Le camp de L'Etoile, appelé aussi camp de César, est renommé depuis longtemps par le grand nombre d'antiuuités curieuses qu'on y a découvertes et qu'on y découvre encore chaque jour : armes de légionnaires, médailles consulaires ou impériales, ustensiles servant aux soldats romains [voir le fameux "ustensile" en ambre ?!!!], tout se retrouve et reparait à la surface de la terre dans cet ancien camp, lorsqu'on y fait des fouilles. Aussi les cabinets des antiquaires d'Amiens, des Beaucousin, des Du Cange, des De Camps, etc. s'étaient-ils enrichis, dans les deux derniers siècles, d'une foule de ces reliques des temps passés.
Les casques
[Note : voir planche VIII] qui font l'objet de cette note proviennent aussi, m'a-t-on dit, du camp deL'Etoile, et voici ce que j'ai pu recueillir sur les circonstances qui ont amené leur découverte.
Ce serait en creusant le lit d'un ruisseau, à l'extrémité du camp, qu'on aurait trouvé ces deux casques et l'épée en question. Un de ces casques avait conservé la tête du guerrier qui le portait. Cette tête, de forte dimension, se trouvait encore avec le casque dans le cabinet où on me les montra.
On n'avait remis au possesseur de ces casques ni vases, ni médailles, ni aucun objet propre à déterminer l'époque de l'inhumation des deux guerriers, dont les restes semblaient avoir été  déposés, à l'endroit où ils furent trouvés, sans cercueils, au fond de fosses creusées dans un sol calcaire
[(allusion aux casques de cavalerie, laissant le visage découvert, époque de César)...]" [Bull. du Comité de la Langue ..., 1855/56, t. III, p. 435/6 et planche VIII]
Mais les casques passèrent certainement aux héritiers de M. Bouvier.
L'épée, dessinée dans le Bulletin (cf. ci-dessus), ressemble fortement à celle du musée (n°14?), représentée dans le Cahier Archéologique de Picardie, n°5 de 1978, page 80 (N°428). Elle serait de La Tène (N. Mahéo).
"Gaulois", serait plutôt de l'époque médiévale. Mais de La Tène, si de la même époque que l'épée (voir ci-dessus)
Camp de L'Etoile (Camp-César)
Casque "gaulois" en bronze provenant du Camp de L'Etoile. H. 210 mm ; L. 230 mm ; l. 170 mm. Ce casque ne semble pas gaulois, mais plutôt de l'époque médiéval, toutefois la documentation est pauvre dans ce domaine.
Ce casque en bronze (H 0,21cm; L 0,23cm; l 0,17cm), est ressemblant mais différent de ceux du groupe ci-dessus (constitué de deux casque et d'une épée). Il est en salle de réserve du Musée de Picardie (pas d'inventaire, mais étiquette Camp de L'Etoile). Il ne serait pas gaulois mais d'époque médiévale. Le musée ne possède pas d'autre casque dans ses réserves (N. Mahéo).
Voir aussi la collection de M. Bouvier [ BMA, M 2055, t. 3, p. 202].
Photo Musée d'Amiens, 1991.
Réserve du Musée de Picardie. Aucune mention de date d'entrée ni de numéro d'inventaire [N. Maheo (9 et 15 octobre 1991 ; 17 avril 1992)].
Age du bronze ? Médiéval ?
1853 ou 1854 / L'Etoile
Casque (sans aucune précision)
Douchet, v. 1857 : " découverte en 1853 de plusieurs casques en bronze près le camp " [f° 12], " En 1854 on trouva près du Camp de L'Etoile 3 casques en bronze forme bombe ordinaire dans l'un desquels se trouvait encore enchassée la tête de son propriétaire. Précédemment il paraît que l'on en avait trouvé d'autres qui furent vendus à des Mds de bric à brac " [f° 29] [Ms 2188/8]. – Repris par Douchet dans son manuscrit des Camps de la Somme, avec planche représentant 3 casques [BMA, Ms 2127/6, p. 150, 155]. – Encore repris par Douchet, qui enfin précise l'acquéreur : " Un amateur antiquaire, M. Bouvier, à Amiens, a acquis et conserve dans sa riche et belle collection plusieurs de ces casques romains " [Note p. 202 du t. 3 des mss de Pagès].
Icône : Douchet, vers 1857 [BMA, Ms 2188/8, f° 31 (Planche)]
Disparu ?
La Tène
L'Etoile, si cette épée est celle du lot ci-dessus (deux casques une épée)
Epée  à poignée massive (L = 728 mm, l = 32 mm, ép. = 6 mm). Provenance inconnue, probablement étrangère. Lame légèrement pistilliforme, de section ovale, poignée ajourée, anthropomorphe, coiffé d'un chapeau percé d'un anneau.Brisée en deux.
N° 428 (cliché 6624) du Cahier archéologique de Picardie, 1978, n° 5, p. 80 et planche. Repérage N. Maheo (24 juin 1992)
Musée de Picardie, MP 14 (réserve ?)
Pas d'iconographie connue Age du bronze ? Médiéval ?
1810 / Champ de Bataille (vraisemblablement à L'Etoile)
Fragments d'armes antiques, d'épées, de casques, ossements d'hommes et de chevaux.
Cette chaussée se dirige sur un plateau, voisin du camp de l'Etoile, mais qui en est séparé par une vallée sèche et sur lequel l'ennemi devoit toujours songer à se loger. Ce plateau se nomme le champ de bataille; on y trouve des fragmens d'armes antiques, d'épées, de casques et des ossemens d'hommes et de chevaux, enfin tout ce qui annonce un combat et une grande perte d'hommes. N'ayant rien trouvé par nous-mêmes, nous ne pouvons fixer l'époque de ce combat " [M. Traullé, dans Magas. Ency., t. 2 de 1811, p. 85].
Dépôt inconnu. Voir les casques et épée ci-dessus, et les 9 objets de la Salle Mérovingienne ?
Pas d'iconographie connue Age du bronze ? Médiéval ?
1822 / Dans la Somme !
Une épée.
En 1822, on trouva dans un jardin une médaille d'Antoine le Pieux, une épée dans la Somme, et dans les carrières un squelette ayant à ses côtés un glaive à deux tranchants " [Goze, 1863, dans Mémorial du Dimanche, BMA, Pic 21 692, p. 300]. Repris par Ledieu, 1895, p. 26.
Dépôt inconnu
Pas d'iconographie connue Age du bronze ? Médiéval ?
1822 / Dans les carrières (!)
Un squelette ayant à ses côtés un glaive à deux tranchants.
En 1822, on trouva dans un jardin une médaille d'Antoine le Pieux, une épée dans la Somme, et dans les carrières un squelette ayant à ses côtés un glaive à deux tranchants " [Goze, 1863, dans Mémorial du Dimanche, BMA, Pic 21 692, p. 300]. Repris par Ledieu, 1895, p. 26.
Dépôt inconnu
En attente Protohistoire
1994 / Les Soixante
Sole de foyer, radier en silex, tessons décorés, scorie.
" Sole de foyer ovale, bien délimitée par une zone de terre rubéfiée, un fragment d'une petite alvéole pour le conduit de l'air ou de gaz dont la terre limitrophe est également rubéfiée, un radier en silex. Deux silex taillés (racloirs), plusieurs tessons protohistoriques avec un décor en grain de café, plusieurs tesons gallo-romains et un morceau de scorie ont été recueilli. " [DRAC, Carte archéologique, 1995, 12 AH. Fouilles S. Sylavie sur la A 16].
Dépôt archéologique ?
Pas d'iconographie connue Age du bronze ? Médiéval ?
1796 (Peu avant) / L'Etoile
Une arme en fer, imitant la fleur de lys, arme semblable à celle que tient une statue sur un vieux édifice de Beauvais, en face de la cathédrale. [On ne trouve malheureusement pas de représentation de cette statue dans les gravures et cartes-postales répertoriées aux ADO.]
A l'Etoile, encore une autre arme en fer, imitant aussi la fleur-de-lys, et en tout point semblable à celle qui [que] tient la statue d'un roi de la troisième race, qu'on voit sur un vieux édifice de la ville de Beauvais, en face de la cathédrale ; ces deux découvertes confirment l'opinion de ceux qui ont soutenu que la fleur-de-lys n'étoit rien autre chose qu'une arme des Francs, et que cette arme, ils l'avoient encore empruntée des Romains. " [Traullé, dans Mag. Ency., 1796, t. 5, p. 39-40]
Dépôt inconnu
Pas d'iconographie connue Age du fer ? Médiéval ?
1646 (Avant) / L'Etoile
Ruines sur la " montagne " [Petite enceinte du Camp-César], marques de portes qui fermaient le village, ancre et " instruments de navire " (vers Bouchon)
Sanson (R.p. Ignace), 1646, Histoire Eccl. d'Abbeville, p. 12
Le tout a disparu.
Pas d'iconographie connue Age du fer ? Médiéval ?
1796 (fin d'année) / Tourbière.
Une lime et des fragments d'ancre.
Les monumens des arts qui se trouvent dans la tourbe appartiennent soit aux Romains, soit aux peuples qui se sont établis après eux dans les Gaules, et peut-être même à ceux qui les ont précédés. [...] A l'Etoile, une lime ; plus loin, des fragmens d'ancre de vaisseau ; et à Picquigny, cette année, une ancre entière du poids de 400 livres, forme inconnue. " [Traullé, dans Mag. Ency., 1796, t. 5 p. 36]
Disparus ?
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