Salle du XIIe au XXe siècle

 
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Moreaucourt
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Présentation

Médiéval (?)
1893 / Motte féodale , dite aussi Camp-prétorien, Petite enceinte du Camp-César (Fouilles Vauvillé)
Tuiles et pierres de construction de l'ancienne tour (?)
"Il se trouve dans cette enceinte [...] un puits qui avait 33 mètres de profondeur en 1828 ; l'examen de la maçonnerie du puits fait voir qu'elle est formée de pierres bien taillées ; ces pierres sont d'un plus gros appareil  que celles de l'époque gallo-romaine [...] Trois fouilles faites près du puits [...] ont permis de constater, jusqu'à la profondeur de 1,50 m au-dessous du sol actuel de l'enceinte, qu'il existe des amas de débris de pierres de construction dans lesquels on a trouvé beaucoup de fragments de tuiles et de faitières du moyen âge. La tradition dit qu'il a existé là une tour " [Vauvillé, 1893, MSNAF, t. III, p. 27 à 29].
Icône ci-contre : copie aquarellée du plan de Fontenu mentionnant la Tour (de section trapézoïdale et l'église en croix  !) [BM Abb, Coll. Delignières, T. 3, Pl. 124].
Enfouies sous la végétation.


Moyen-Age et/ou Temps Modernes (?)
1646 (Avant) / L'Etoile
Ruines sur la " montagne " [Petite enceinte du Camp-César], marques de portes qui fermaient le village, ancre et instruments de navire ".
Sanson (R.p. Ignace), 1646, Histoire Eccl. d'Abbeville, p. 12.
Le tout a aujourd'hui disparu. Toutefois, à la fin du XIX e siècle, des vieillards avaient vu les ruines [Mongez, dans Mag. Enc., t. 2 de 1811, p.  86/7, d'après une lettre de Traullé, de déc. 1810].
Pourtant J. Hérouart se souvient avoir vu, jusqu'au début des années 1960, deux piliers monumentaux en briques, surmontés d"une pierre de taille. L'un se trouvait sur la place de l'Ecce-Homo, sur la langue de terre située entre les rues du 8 Mai et Godquin, et l'autre en face, rue Godquin (dans un renfoncement, devant une ancienne grange). Le premier pilier devait faire 65 à 75 cm de large et d’épaisseur, et environ 4 à 5 mètres de haut. Il supportait un grand vase. Enfant, avec les petits gosses du village, ils s’exerçaient à viser en jetant des petits cailloux dans ce vase, et tout le monde se sauvait dès que le garde champêtre arrivait ! Voir aussi les deux vases replacés après dépose au Monument aux Morts (Carte postale archivée n° 386). La carte postale permet comparativement d'estimer les dimensions des vases : Hauteur : 40 cm, diamètre en partie supérieure 22 cm.
Photo J. Hérouart, prise le 2 juillet 1961, lors du 6ème festival de musique de la Vallée de la Nièvre (Voir la vue d'ensemble et le détail. La fanfare est l'une des 15 qui étaient présentes).
XII e siècle (1130)
XIX e siècle / L'église
Plaque et loquet de la petite porte de l'ancienne église, portant la date 1130 et surmontée d’une petite croix.
Etant donné la date relativement récente de construction de l'église (actuellement en ruine), cette plaque de porte provenait certainement d'un précédent édifice religieux, présumé implanté sur la même paroisse, mais construit à un autre endroit.
Il a été dit que la porte du pigeonnier de l'ancien château avait une plaque similaire...
Photographie G. Lancel (23/07/1991).
Disparue depuis 1995... A retrouver !
XIII e siècle (1224)
Dépôt aux archives nationales
Sceau rond (diamètre 58 mm) et contre sceau d'Aleaume II d'Amiens, en cire blanche, appendu sur simple queue à une charte adressée au roi Louis VIII le Lion en 1224 [AN, J 231/3]. Le sceau représente le chevalier monté sur son équipage avec un bouclier, dont on devine – plus qu'on ne voit – deux chevrons de la Maison d'Amiens. Il est entouré de la légende SIGILLU[M ALERMI DE] AMBIANIS. Le contre-sceau présente un écu indistinct. Aleaume d'Amiens fut le premier seigneur explicite du seul village de L'Etoile.
Sceau et contre-sceau inventoriés par Douet d'Arcq dans la Collection de Sceaux, aux n° 1169 et bis. Représentation dans l'ouvrage de Noulens. Moulage Archives nationales.
Photographie. G. Lancel.
AN, J 231/3.
XVI e siècle
Ecce homo ou Christ assis, dit Dieu de Pitié (120 cm x 45 cm), inscrit à l'inventaire des Monuments historiques. Bois décapé, XVIe s.
Ecce homo, statue qui se trouvait dans la chapelle marquant, jadis, la sortie du village vers Flixecourt (actuel carrefour des Rues du 8 Mai, J. Verne, H. Godquin et du Nouveau Cimetierre). La chapelle fut démolie vers 1930 pour l'aménagement de la circulation routière et la statue placée dans une niche située dans le chœur de l'église. La statue y resta jusqu'à l'incendie (1991) et bien que superficiellement atteinte par les flammes, elle n'a pas été restaurée.
Programme de reconstruction de l'église de L'Etoile (A6e, p. 45) et autres documents du Conservatoire de la Somme.
Photographie du Conservatoire.
Bâtiment municipal, dit le Bol de Lait (?). Recherche photos privées de la chapelle et de la statue.
XVI e siècle (?)
Niche murale centrale de l'abside de l'église.
Groupe en pierre. Ce statuaire "en pierre", dit du St-Sauveur, était classé Monument Historique (25 mars 1917). Il était le seul groupe du département à être en pierre [M. Pontroué]. Après l'incendie de 1991, l'ensemble avait été protégé du gel et des intempéries par une bâche. Mais en 1995, les armes Leblond, qui étaient à la base du groupe, avaient déjà disparues, et depuis 2003 le groupe entier est détruit. On dit que jadis ce groupe était l'objet d'un pèlerinage assez fréquenté.
Photographie G. Lancel (29 mars 1995).
Détruit depuis 2003.
XVI e siècle (?)
Base du groupe en pierre de St-Sauveur (voir ci-dessus)
Blason des Leblond (Trois maisons avec herse). Ce blason, qui figurait dans l'église au bas de ce groupe biblique fait office de signature. Ce serait donc Antoine Leblond, premier du nom, qui aurait financé la réalisation de cette statue, probablement peu après avoir acheté la seigneurie en 1515, dans le cadre probable d'une restructuration présumée du village après la guerre de Cent Ans (achevée en 1453).
Ph. J. Hérouart, L'Etoile mon village, 1982
Détruit dès 1995, après l'incendie de l'église.
XVII e s. (Fin du) (?)
En face de la Place du Luxembourg, au fond et à gauche du parc dont il ne subsiste plus qu'une grille d'entrée en fer forgé, encadrée par un mur de pierres calcaires aux motifs losangés de briques rouges.
Le Château de L'Etoile, dans sa dernière version, du moins la façade, semblait dater de la  fin du XVII e s. [Ch. Du Passage, Châteaux disparus de la Somme (L’Etoile, p. 41)]. Une iconographie permettrait la réalisation d'une page Château virtuel !
Pas de bibliographie ancienne connue.
Icône ci-contre d'après une carte postale, vers 1936 (Coll. G. Lancel).
Démoli par le propriétaire en 1951.
XVII e siècle (début du)
Cour de l'ancien château.
Le "Hallebardier" du pigeonnier du château. Il est semblable à celui de la tourelle du château, lequel aurait été déposé puis placé dans un encadrement vide au sommet du pigeonnier. Dans ce cas il n'y aurait qu'un seul et unique épi de faîtage, celui cité par les historiens locaux.
Bibliographie, cartes postales et photos : voir Hallebardier, à la page d'accueil du château.
Le château est totalement détruit. Du pigeonnier, il ne reste plus que la base polygonale (dont une pierre portant la date 1784, ou 1785). C'est au moment de sa démolition partielle que le hallebardier fut miraculeusement sauvegardé (Actuellement, Collection privée, Charline Chamu).
XIX e siècle (?)
Chapelle qui était située juste devant la porte d'entrée du prieuré de moreaucourt.
Chapelle Notre Dame de Miséricorde. " [...] en 1847 on inaugurait avec une très grande pompe, la nouvelle statue, sous le vocable de Notre-Dame de Miséricorde, parce que la menace des dangers courus faisait souvent jeter ce cri : Mon Dieu, Sainte Vierge miséricorde !! Le pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde était établi [...]
En 1865, un des successeurs de M. Plet, M. l'abbé Bourg[e]ois, voulant développer davantage encore le pèlerinage et la dévotion à Notre-Dame de Miséricorde, fit construire une chapelle, plus grande et plus digne [...] " [Le Dimanche, p. 141-143 (23 août 1885)].
Ce sanctuaire de pèlerinage attira chaque année une foule considérable de la fin du XIX e s. au début du XX e siècle (3 000 personnes en 1876, 4 000 en 1888).
Photo d'après une carte postale.
Détruite, pour élargir la route. Mais la statue est toujours présente (et encore fleurie), dans la niche reconstituée située de l'autre côté de la route, adossée au mur de l'ancien prieuré et encadrée par ses deux colonnes d'origine.
XIX e siècle
Près de l'église et dans les plus vieilles parties du vieux cimetière.
Sélection de croix de cimetière en fer forgé. Après l'incendie de l'église un projet avait consisté en la création d'un musée à ciel ouvert. L'intérieur de l'église aurait été divisé en 4 sections par des allées en croix, et l'un des emplacements était destiné à la ferronnerie locale et du Vimeu. Le projet n'a pas eu de suite.
Ph. G. Lancel (18 avril 1997)
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Première publication, le le 20 septembre 2005. Dernière mise à jour de cette page le 19 juillet 2010 (les vases).